Charles Jean Marie Barbaroux 06.03.1767 - 25.06.1794
Natif de Marseille où son père fut négociant, avocat en 1789, Barbaroux se railla à la Révolution dès ses débuts. Aussi, était-il membre de la garde nationale
et l'un des fondateurs et dirigeants du Club des jacobins de sa ville natale.
Au début de l'année 1792, Barbaroux s'installa à Paris où il se lia avec Roland et le cercle de Brissot. Fidèle défenseur des intérêts du commerce marseillais,
il fut alors au coeur des échanges avec la municipalité de Marseille, la société populaire et la Chambre du commerce. Demeurant toutefois un jacobin notoire,
partisan de la déchéance du roi, il participa avec les fédérés marseillais dont il arma une partie à ses frais, à la journée du 10 août, se couvrit
de gloire à Marseille qui l'élut aussitôt député à la Convention.
Il s'opéra alors en lui un net revirement à droite. Barbaroux adhéra totalement aux idées des girondins dont il approuva toutes les motions visant la
Commune de Paris et la gauche de l'Assemblée. Il fut un temps l'auteur d'un journal antimontagnard particulièrement virulent. Il vota la mort du roi, comme
la plupart des girondins d'ailleurs, mais aussi la mise en accusation de Marat.
Barbaroux devint membre du Comité de Salut public aussitôt après sa création où il s'occupait principalement des questions du ravitaillement de sa province
natale. Assigné à domicile après la chute de la Gironde, Barbaroux fuit la capitale venant à Caen d'où il lança un appel à la révolte aux Marseillais. À Caen,
une jeune fille nommée Charlotte Corday vint le voir avant d'aller accomplir son forfait, et depuis, un fort soupçon de complicité resta attaché à son nom.
Condamné dès lors à Paris, Barbaroux se rendit à Bordeaux au coeur du soulèvement victorieux un moment, mais qui tourna vite au désastre à mesure que la
République rétablissait ses lois sur les territoires en rébellion. Vivant caché, Barbaroux fut repéré, arrêté, identifié et exécuté. |
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Maurice Vallier (Maurice Chevalier, dit)
Né le 06.01.1929
Né à Genève en 1929. Etudiant après le bac à la Faculté des Sciences (chimie-biologie), Maurice Vallier vient en 1952 à Paris pour terminer sa licence, mais
se lie d'amitié avec des jeunes comédiens, et cette fréquentation l'amène à s'inscrire au cours Balachova et chez Marianne Stein dont l'enseignement lui fut
essentiel.
En 1955, il joue dans son premier spectacle «Poppy» (avec Louis de Funès) au Théâtre des Arts. Suivent plusieurs engagements dans les centres nationaux
et maisons de la Culture: Nanterre, Saint-Denis, Saint-Etienne, Villeurbanne, Rennes, et dans divers théâtres parisiens: Gaîté-Montparnasse, Variété,
la Huchette etc. M. Vallier aborde alors la télévision où Jean L'Hôte lui offre son premier contrat («L'homme qui sauva Londres»); suivent des participations
dans une cinquantaine de productions. En 1962, au Festival international de Musique de Lucerne, puis en tournée, Vallier interprète le «Pierrot Lunaire» d'Arnold
Schönberg et «Musique et jeu pour un acteur et un piano» d'Erik Satie. Parallèlement, il commence à tourner pour le cinéma («L'ibis rouge» de Jean-Pierre
Mocky, «Le Secret» de Robert Enrico,..); sa carrière cinématographique porte à son crédit une quarantaine de films.
En 1978, des problèmes de santé le contraignent à tout arrêter. En 1981, remis sur pieds, Maurice Vallier accepte le poste de Délégué national au spectacle
vivant que lui propose le SFA (Syndicat Français des Artistes Interprètes), poste qu'il occupera jusqu'en 1988. Il est alors élu à la présidence de l'ADAMI
(Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes), jusqu'en 1996, année où M. Vallier a pris sa retraite.
Filmographie sélective
Les malheurs de la comtesse (1973, TV)
Le secret (1974)
Peur sur la ville (1975, TV)
L'ibis rouge (1975)
Saint-Just et la force des choses (1975, TV)
Mr. Klein (1976)
L'aile ou la cuisse (1976)
Le diable dans la boîte (1977)
Les femmes du monde (1977, TV)
Ne rien savoir (1979, TV)
Les incorrigibles (1980, TV)
Le choc (1982)
Liberty belle (1983)
Le masque (1989)
Ville à vendre (1992)
Les araignées de la nuit (2002)
La page de Maurice Vallier sur IMDB
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