Marie-Anne Charlotte Corday d'Armont
27.07.1768-17.07.1793
Charlotte Corday est entrée dans l'Histoire pour le seul et unique fait: elle a tué Jean-Paul Marat.
Avant ceci, elle a eu une enfance sans histoires en Normandie, au sein de sa famille appartenant à la petite noblesse, puis une adolescence chez les religieuses
où elle était admise après la mort de sa mère en 1782 (au couvent, ses éducatrices avaient dénoté son caractère fort et peu accommodant). Elle a 21 ans au
sortir du couvent en 1789, elle se passionne pour les idées nouvelles et la république à l'antique, alors que sa famille est monarchiste (ses deux frères
émigrent en 1791).
En 1791, elle s'installe à Caen chez une parente où elle continue à suivre les événements parisiens. Les massacres de septembre, puis l'exécution du roi
refroidissent son engouement pour la Révolution qu'elle croit dès lors «pervertie». Son aversion pour les révolutionnaires parisiens et surtout pour Marat
qu'elle appelle «un monstre», grandit, et lorsqu'en juin 1793, arrivent à Caen les girondins déchus, c'est tout naturellement que Charlotte se lie à eux,
pénétrée par leur humeur vindicative. Naît alors son projet d'assassiner Marat, symbole pour elle de liberticide sanguinaire. Le projet qu'elle met
rapidement à l'exécution: arrivant le 11 juillet 1793 à Paris, elle finit par obtenir le 13 une entrevue à domicile du tribun, et le tue d'un coup ferme et
assuré de couteau en plein coeur.
Arrêtée sur le lieu du crime, les représentants de la loi ont bien du mal à la sauver du lynchage par la foule qui se presse aussitôt aux portes de l'Ami du
Peuple. Seule l'assurance d'une justice prompte calme les sans-culottes endeuillés. Suivent l'enquête rapide et son procès au Tribunal révolutionnaire dont
l'issue est connue d'avance. Revendiquant haut et fort son attentat, Corday est condamnée à mort et exécutée le 17 juillet, au lendemain des funérailles
nationales de Marat. Pour devenir une divinité du panthéon contre-révolutionnaire et l'héroïne fort à la mode des medias modernes. |
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Dominique Erlanger Née le ...
Malheureusement, je ne dispose pas d'informations biographiques concernant cette comédienne...
Filmographie sélective
L'attentat (1966)
Le seuil du vide (1971)
Le double assassinat de la rue Morgue (1973)
Femmes femmes (1974)
Saint-Just et la force des choses (1975, TV)
La marge (1976)
Les files du régiment (1978)
L'honorable société (1980)
Cauchemar (1980)
L'indiscrétion (1982)
Jeans Tonic (1984)
L'exécutrice (1986)
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