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S / J FOSSILEA
Ce long métrage de fin d'études, encouragé par la Nouvelle vague, inspiré par le travail de Godard et joué par des acteurs non professionnels, représente un
des maillons de la réflexion historique et philosophique du cinéma des années 1970. Symbolique et structural, il en exprime l’angoisse révolutionnaire, mais
aussi la soif de la restructuration et les idées de contestation.
Les beaux textes de Saint-Just, Sade et Lautréamont, posés sur les images significatives, sont habités par une logique intérieure qui donne à l'Homme
(Saint-Just) le pouvoir de dompter la Nature et le Temps: «Le coeur humain marche de la nature à la violence, et de la violence à la morale». A travers les
dialogues des personnages du passé et des acteurs contemporains, le film réclame une liberté et une morale qui tirent leur origine de la Révolution
française, mais dont l’aboutissement serait une révolution socialiste mondiale à venir. Mulders, à travers la voix d’un St-Just en costume d'époque élégant,
en suggère la transition. Toutefois, nous n’en saurons jamais plus sur les intentions véritables du réalisateur: Jean Mulders s’est suicidé un an après le
tournage.
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SAINT-JUST DANS LE FILM
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Date d'ouverture du site: - 25 AOUT 2006 - |
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