Compte tenu des 250 ans de sa naissance, Saint-Just a été particulièrement mis à l'honneur lors de la manifestation traditionnelle à la mémoire de
Robespierre et ses camarades de malheur, exécutés le 10 thermidor an II (28 juillet 1794). Cette année, l'Association pour la sauvegarde de la Maison
de Saint-Just en a été co-organisatrice, avec les Amis de Robespierre d'Arras.
La journée a démarré par une visite guidée de la Conciergerie et son exposition renovée des salles révolutionnaires, organisée par Maximilien Cuttoli pour
les membres de l'Association et les Amis de Robespierre (ARBR). On a pu (re)découvrir le bâtiment de l'ancienne prison, ainsi que la nouvelle muséographie
de l'espace révolutionnaire, réalisée avec l'appui de l'historien Guillaume Mazeau, qui présente l'histoire de la Révolution et de la justice
révolutionnaire de façon posée et nuanceé. L'assistance s'est ensuite attablée autour d'un déjeuner patriotique dans un restaurant.
Vers 15 heures, plusieurs amis et adhérents nous ont rejoints au Panthéon où une cérémonie a eu lieu devant le monument à la gloire de la Convention
nationale, suivie du dépôt de deux gerbes de fleurs, de la part de deux associations co-organisatrices. L'un des moments très émouvants de la journée était
la préstation superbe d'Antoine Charneau, jeune et talentueux comédien, qui a lu au cours de la cérémonie le célèbre Discours du 9 Thermidor que
Saint-Just avait été empêché de prononcer à la Convention ce jour fatidique.
Extraits du discours de Saint-Just lu par Antoine Charneau