Bretagne, fin du XVIII siècle. Jeune homme Gilles Goëlo vit en Bretagne avec sa mère, femme froide, autoritaire et catholique fervente qui rêve de le voir prêtre. Gilles est noble, mais né hors mariage, et sa mère lui cache le nom de son père, son «grand péché». Un jour, sur la côte, Gilles sauve de l'eau une jeune fille s'appelant Judith de Saint-Mélène. Il en tombe amoureux, et elle finit par lui répondre. Gilles déclare à sa mère qu'il n'ira pas au séminaire, et lorsque cette dernière tente de l'y envoyer par la force, il s'évade en volant un cheval. Son parrain finit par lui dire la vérité sur son père, le dernier de la lignée de Tournemines, surnommés Gerfauts depuis les croisades pour leur courage exemplaire. D'après les dernières nouvelles, son père serait en Amérique en train de se battre du côté des insurgés. Gilles décide d'aller à sa rencontre, et Judith lui promet de l'attendre restant pensionnaire au couvent.

À Brest, où Gilles tente de s'embarquer pour le Nouveau monde, son cheval est reconnu par son vrai propriétaire, le comte Axel de Fersen. Il demande satisfaction au voleur, mais leur duel finit par une empoignade amicale. Fersen attendant lui aussi à embarquer avec sa troupe, Gilles est admis grâce à sa protection, au poste de secrétaire auprès du général Rochambeau. Trois ans après, Gilles de Tournemines, officiellement reconnu par son père, revient en France. Le roi l'a nommé lieutenant de sa garde personnelle, mais il n'est pas heureux - il a appris que trois mois avant son retour, Judith a été mariée de force avec un riche vieillard et qu'elle a disparu le jour de son mariage. Gilles part à la recherche de sa fiancée, et à la rencontre des aventures incroyables qui montreront s'il est digne d'appartenir à la lignée des Gerfaut.